L’arrivée d’un enfant dans une famille est l’occasion de s’informer sur les multiples précautions à prendre concernant son environnement, sa santé, son éveil, son avenir. Lui offrir un nid douillet c’est aussi lui assurer une protection physique, psychologique, affective… en bref : un bon départ dans la vie !
Le moustique, malgré sa petite taille, peut présenter des risques importants pour la santé des Hommes. Est-il une menace plus importante pour les plus jeunes ?
Nos ancêtres préhistoriques devaient faire face à toutes sortes de dangers et de prédateurs féroces pour assurer la survie de l’espèce.
Alors, bien heureusement, nous n’avons pas à nous prémunir des félins et autres animaux affamés. Toutefois, l’arrivée du fameux moustique-tigre sur notre territoire, et rien que par son nom, annonce la couleur d’un potentiel « ré-ensauvagement » de notre quotidien. L’indésirable a beau être moins impressionnant par sa taille que les prédateurs de nos ancêtres, son zézaiement agace car on le sait prêt à piquer, ce qui s’avère être bien souvent le cas. Mais alors quels sont les risques ?
On ne le sait pas toujours mais le moustique est l’animal les plus meurtrier au monde ! En effet, si dans les zones tempérées les moustiques se contentent d’aspirer notre sang en échange d’une petite cloque, signature de leur crime de lèse-majesté, il en tout est autrement dans les zones tropicales.
Dans ces zones humides où il s’y plait pour se reproduire, certains moustiques sont vecteurs de maladies parasitaires comme le paludisme (connu aussi sous le nom de malaria), qui envahissent les cellules humaines. Les symptômes qui apparaissent environ deux semaines après une piqûre sont particulièrement invalidants : frissons, fièvre, céphalées, troubles digestifs, douleurs musculaires… Toutefois, certaines formes de cette maladie présentent des risques vitaux pour la victime, d’où la nécessité d’une prise en charge dès les premiers symptômes. Les enfants de moins de 5 ans sont d’ailleurs particulièrement vulnérables.
Il n’y a pas si longtemps, dans les zones marécageuses de la France rurale, le paludisme sévissait. Les médecins constatèrent la diminution des cas dès la moitié du XIXème siècle puis leur disparition avant la seconde guerre mondiale.
De nos jours, le paludisme est seulement présent dans les départements français d’Outre-mer, Mayotte et la Guyane notamment. Les cas recensés dans l’hexagone sont des cas de personnes de retour d’un voyage dans une zone à risque.
Arrivé en France en 2004, le moustique-tigre est potentiellement un vecteur de maladies et suscite au fils des années de l’inquiétude auprès de ses proies. Concernant le paludisme, ce n’est pas le moustique-tigre qui le transmet. Il est cependant potentiellement porteur d’autres virus : qui n’a pas entendu parler ces dernières années du virus de la dengue, du Zika ou encore du Chikungunya ?
C’est pourquoi les autorités sanitaires françaises renforcent l’observation de sa progression et le recensement de maladies transmissibles par ces insectes.
Aujourd’hui, même si la taille de nos prédateurs a sensiblement diminué depuis les temps préhistoriques, notre instinct de protection subsiste, et surtout lorsqu’il s’agit d’éloigner du danger nos enfants. Qu’en est-il des risques des piqûres de moustiques pour les plus jeunes ?
Dans les zones tempérées, les piqûres restent fort heureusement bénignes. Les cas d’allergie qui se multiplient sont généralement une réaction à la salive. Nous pouvons nous demander si ces allergies sont réellement dues aux moustiques ou à un système immunitaire hypersensible ? Peu importe en réalité. Il est toujours bouleversant pour les parents de faire le constat de boutons et de marques de démangeaisons sur le corps de son enfant. Fort heureusement, même si le moustique tigre poursuit sa progression en Europe, les cas de contamination de maladies restent extrêmement rares et localisés.
Pourtant, dans de nombreuses régions de notre planète, il reste encore le plus grand meurtrier au monde. L’arrivée du moustique-tigre sur notre territoire nous sensibilise donc aux risques sanitaires importants que cet insecte fait courir aux enfants et aux adultes d’autres régions du monde. Espérons que les chercheurs trouveront rapidement une solution éco-responsable qui annihile les risques sanitaires véhiculés par cet insecte, tout en lui laissant la vie sauve. Notre cohabitation est certes désagréable mais, situé au début de la chaîne alimentaire, le moustique est très utile à de nombreuses espèces qui s’en nourrissent… Là est notre consolation !
Quant à nous, nous pouvons être bienheureux d’être épargnés par les risques sanitaires liés à cette espèce invasive sur notre territoire. Il nous reste à adopter, comme dans les zones tropicales, quelques gestes préventifs et répulsifs, pour éviter, autant que possible ses assauts :
Les moustiques, attirés par le gaz carbonique que nous expirons seront ainsi gardés à bonne distance !
Sources :
(2) https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_13_1_fanica.pdf
(7) https://www.anses.fr/fr/system/files/Infographie_moustique.pdf
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